Le Retriever, plus qu'une passion : un fil conducteur

Je ne voudrais pas tomber dans le sentimentalisme, mais ce sujet a quelque chose de personnel donc ...
Je dois avouer que je suis né avec l'esprit "dresseur".
Mon grand père né pendant la grande guerre était charretier et dressait, conduisait les chevaux de traits. Quand j'ai abordé l'adolescence, je me suis intéressé aux chevaux. Il va sans dire qu'il m'y a encouragé.
J'ai donc découvert le cheval de club puis le monde du concours hippique.
J'ai passé mon premier degré, deuxième degré ... (ça c'était avant 😆), puis j'ai rencontré d'excellents cavaliers de concours qui m'ont initié à la méthodologie, la rigueur, la régularité, la progressivité des entraînement du cheval de sport... et c'est resté dans ma tête!

Découverte du chien de travail

C'est le service militaire qui m'a fait découvrir le chien de travail. En effet, tout juste arrivé dans le régiment où j'allais passé une année, je me suis battu pour obtenir le poste de maître chien alors qu'on me destinait à un poste de secrétariat comptabilité.
Du coup, après mes classes, je me suis retrouvé au 132° CGAT à Suippes dans la Marne.
Quel choc : plusieurs centaines de chiens, des formateurs cynotechniques, des pelotons d'élèves maîtres chiens, moniteurs et instructeurs. Un univers dédié au chien de travail militaire, j'en ai pris plein le vue, j'en ai profité un maximum!
Ce qui a été vraiment intéressant, c'est que la formation passait par une instruction théorique : anatomie, nutrition, entretien, concept d'entraînement et j'en oubli!
Ce n'était pas que pratique sur le terrain.
La pratique sur le terrain, occupait une part importante de notre emploi du temps, mais ce n'était pas que de l'entraînement :

  • Préparation de la nourriture
  • Distribution de celle ci
  • Nettoyage du chenil
  • Pansage quotidien
  • Visites vétérinaires
Je ne vais pas développer beaucoup plus, mais sincèrement ce fût sacrément profitable.
Puis retour à la vie civile atteint d'une maladie incurable et toujours active en moi : l'entraînement du chien de travail.
Mais je n'ai pas trouvé de métier satisfaisant dans le civil donnant la possibilité d'entraîner et d'utiliser.
Par ce que tordu comme je suis, j'aime que ce que je pratique soit utile.

Alors je me suis engagé dans l'armée de terre pour un contrat de spécialiste Cynotechnie militaire (EVSP).
J'étais en Bretagne, à Coëtquidan, au Peloton Canin de la Région militaire dont le job était, pour faire simple de préparer des chiens militaires à leur métier mais aussi de préparer ceux qui devaient les conduire.
Donc tous les jours, on entraînait.
On entraînait les chiens au travers de leur maître que ce soient des hommes du peloton que des stagiaires.
L'objectif principal était de 

  • attribuer le bon chien à chacun
  • amener le maître à bien appréhender la psychologie canine
  • former le maître à la gestion du chien militaire
  • entretenir le dressage du chien et l'améliorer au travers des exercices proposés au maîtres chien

Rencontre avec le monde de la chasse

Arrivé dans le civil, j'étais dans le monde du chien défense, forcément 😆, je présentais en Ring, non sans un certain succès (3 finales).
Puis ce fût complètement par hasard, que je recevais un labrador à éduquer.

... je continue un peu plus tard, à très vite

Article mise à jour le 9 oct. 2021

Gilles Testard

Le Retriever au travail que ce soit en Working Test, en Field Trial, mais avant tout en Picking Up, c'est ma motivation, mon hobbie, ma passion. Les Spaniels : Springers et Cockers le sont presque autant.

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